Elan
Parfois, au creux de ma nuit,
Comme la marée montante,
Ma conscience s’identifie
À tout ce qui me hante.
Je ne vois que l’embrun,
Ne suis plus dans le courant,
Je n’entends plus rien,
Sauf la plainte du goéland…
Puis les étoiles brillent dans le noir,
Toujours là pour nous guider,
Comme des mains tendues vers l’espoir
Qu’il nous suffit d’attraper.
Mes yeux s’ouvrent à leur lumière,
Je reviens dans le courant,
J’entends l’appel de mon être
Et le chant du goéland…
Mon âme sort de son long sommeil,
Dans mon cœur et mon corps en vie,
Depuis toujours la Source veille
Sur moi d’un amour infini.
Alors, dans l’aube immortelle,
Je me sers du courant
Pour déployer mes ailes,
C’est l’envol du goéland...
(extrait du livre : Du chant de larmes au chant de l'Âme, Alexandra Monnin.
Texte écrit en août 2012 et publié en avril 2014)