De la chenille au Papillon
L'âme du papillon volette légère, Dans l'Amour la joie et la beauté Et la chenille regarde depuis sa terre, L'inaccessible aux ailes déployées. Dans l’œuf translucide et nacré Brille la nature de son être, Ce qu'elle est en réalité, Qui va l'amener à renaître... La chenille n'est pas ce qu'elle voit, Qu'y-a-t-il au cœur de l'anneau ? La chenille n'est pas ce qu'elle croit, Ne va-t-elle pas changer de peau ? C'est dans sa nuit qu'elle cherchera Son étoile au cœur de l'hiver, D
Evidence
Quand l'évidence s'installe, enveloppant tout sur son passage, elle laisse dans son sillage, ce qui a toujours été. Transparence du rayon qui se pose, Imprégnant ma main, mes sens, Comme un doux parfum qui dépose, En mon corps l'évidence... La vie se déroule, m'enlace, se fond, Déployant son innocence, Unifiant les formes et le son D'une seule et même danse, D'Amour, de joie, de vibrations, Et au cœur l'évidence... Et le vent souffle sur mes croyances, Balayant tout, dénudant
Elan
Parfois, au creux de ma nuit, Comme la marée montante, Ma conscience s’identifie À tout ce qui me hante. Je ne vois que l’embrun, Ne suis plus dans le courant, Je n’entends plus rien, Sauf la plainte du goéland… Puis les étoiles brillent dans le noir, Toujours là pour nous guider, Comme des mains tendues vers l’espoir Qu’il nous suffit d’attraper. Mes yeux s’ouvrent à leur lumière, Je reviens dans le courant, J’entends l’appel de mon être Et le chant du goéland… Mon âme sort